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[TÉMOIGNAGE] “Être un toy boy m’offre un confort que je ne pourrais pas avoir autrement”

Intrigué par l’univers des Sugar Babies, Martin*, 22 ans, a rencontré Marianne*, 42 ans, il y a huit mois. Contre quelques avantages en nature et la garantie d’une relation sans attache, il est devenu son toy boy.

Son DUT en poche, Martin* quitte Dunkerque pour Paris en 2015 et s’inscrit en master de marketing. Grâce à ses économies, il mène confortablement ses premiers mois d’étudiant et sort beaucoup, sans compter. Puis, la source s’assèche. Jusqu’au jour où il rencontre Hélène*, une sugar baby qui devient son amie et l’incite à faire connaissance avec des femmes plus âgées. Martin plonge alors dans le monde des toy boys.

« J’étais seul chez moi, je m’ennuyais, et je me suis dit. “pourquoi ne pas aller voir ce qu’il y a derrière le sugar dating ?” Au début, j’ai pensé que c’était de la prostitution déguisée, et mes doutes ont été confirmés quand je me suis inscrit sur un site spécialisé. On m’a proposé jusqu’à 600 euros pour une soirée entière, que je n’ai pas acceptés, et j’ai rapidement abandonné. Mais, trois mois plus tard, je m’y suis remis car l’idée me trottait dans la tête à force d’en parler avec Hélène. Je suis allé sur sugardaters.fr. et j’ai trouvé qu’il y avait une approche différente. Quand j’ai créé mon profil, tout est devenu plus “réel”. j’ai parlé avec des personnes qui ne voulaient pas juste du sexe contre de l’argent.

« Elle m’a servi un verre et s’est jetée sur moi »

L’avantage que les femmes ont sur les toy boys, c’est qu’elles sont peu nombreuses et ont donc le choix. J’ai eu de la chance de tomber sur Marianne*, et nous avons discuté pendant une semaine. C’est une belle femme de 42 ans. intéressante, qui bosse dans une grande agence de communication. J’avais l’impression de parler avec quelqu’un de mon âge, elle était même moins mémère que certaines filles que je connais. Puis, nous nous sommes rencontrés, un soir, juste pour un café. Je me suis retrouvé face à une femme entreprenante, et impressionnante. Elle ne m’a pas laissé payer l’addition. Le ton était donné. On a enchaîné les bars, puis chacun est rentré chez soi. C’était le meilleur rencard de ma vie. On s’est revus plusieurs jours après, pour dîner chez elle, sauf que nous n’avons pas dîné. Elle m’a servi un verre et s’est jetée sur moi. Tout me semblait normal, naturel. Je n’avais pas l’impression d’être son toy boy.

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Je n’ai même pas pensé à la différence d’âge. Il faut reconnaître que j’ai toujours été intéressé par les femmes plus mûres avec plus d’expérience, mais Marianne a été la première avec qui je suis sorti. Et non, je ne cherche pas une deuxième mère. J’en ai une avec qui tout se passe très bien, merci. Si Marianne s’est inscrite sur ce site, ce n’est pas forcément pour rencontrer des hommes plus jeunes, mais parce qu’elle est souvent amenée à voyager pour son boulot, et avoir une famille n’est pas envisageable pour elle. Marianne veut une “relation” sans engagement, pas un plan d’un soir qu’elle pourrait trouver sur Tinder. Et ça tombe bien, moi aussi. Je ne voulais pas d’une “relation traditionnelle” où on doit rendre des comptes. Nous sommes exclusifs, même si ça ne me ferait pas plus mal que ça si elle allait voir ailleurs. Des partenaires de vie, temporairement. Je suis juste son toy boy dans le sens où je suis manipulable. je dois me rendre disponible pour elle. Elle peut profiter du fait que je suis jeune mais quelque part je profite aussi d’elle. D’être avec Marianne me permet de profiter de la vie. On part en week-end, on voyage en Europe, elle m’offre un confort que je ne pourrais pas avoir sans elle avec mes 800 euros mensuels. Je ne veux pas de petit boulot. J’ai de très bons résultats et je veux me consacrer pleinement à mes études.

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« Je ne pourrai jamais passer à la prostitution »

Marianne ne m’a jamais donné de l’argent directement, même s’il lui est arrivé de payer mes factures par exemple. Elle m’a aussi proposé de m’acheter une voiture, mais j’ai refusé, c’était trop important. Je ne suis pas un “chercheur d’or”, et je ne veux pas qu’elle pense que je ne suis là que pour le profit. Mais quand on sort, c’est elle qui paie. De toute façon, je ne pourrai jamais franchir la limite et passer à la prostitution. Quand je vois Hélène, la seule sugar baby que je connais, c’est très différent. il n’y a aucune exclusivité, elle a déjà reçu de l’argent liquide… un diplomate lui a même offert 8 000 euros pour passer une semaine à découvrir Paris et coucher deux ou trois fois ensemble. Je pense que c’est ce qui différencie un toy boy d’un sugar baby. les hommes sont plus à la recherche de sexe que les femmes.

«Je sais que j’aurai du mal à arrêter car je me serai habitué à un certain train de vie »

Je ne la présenterai jamais à mes parents ou mes amis. dire à ma mère que je sors avec quelqu’un de son âge qui m’offre plein de cadeaux, elle ne comprendrait pas. À Paris, quand on se balade, on évite d’être démonstratifs au cas où on rencontrerait quelqu’un. Mais à l’étranger, on se tient la main, on s’embrasse… et on se fout du regard que les autres portent sur nous. Alors peut-être que certaines relations de toy boys peuvent être malsaines. Peut-être que j’ai de la chance avec Marianne. Mais même si ce n’est pas l’avis de tout le monde, je suis convaincu qu’il n’y a rien de malsain dans cette histoire. J’aimerais que les gens aient moins d’a priori, et c’est pour cela que j’en parle aujourd’hui. Je suis conscient que c’est juste une passade. Elle a 42 ans, j’en ai 22. Peut-être que dans un an, on sera toujours ensemble, mais pas dans cinq. C’est le contrat. ce n’est pas pour la vie. Je sais que j’aurai du mal à arrêter car je me serai habitué à un certain train de vie. Mais quand je pourrai m’offrir un confort suffisant, ce sera différent. »

Édité par Noémie Schetrit

*Les prénoms ont été modifiés

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