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La guerre des boutons

Cela fait des générations que les enfants de deux villages voisins se font la guerre. Les uns sont de Longeverne, les autres de Velrans. Face à Lebrac, dit le grand Braque, et ses fidèles lieutenants se dressent l'Aztec des Gués et ses troupes. Le jour où une insulte jusque-là inconnue est lancée par ceux de Longeverne, une guerre aussi terrible qu'inattendue est déclarée. l'impitoyable guerre des boutons.

Cette épopée truculente de Louis Pergaud, devenue un classique, évoque l'amitié, parfois mêlée de cruauté, avec une verve réjouissante.

Extrait du livre :
La déclaration de guerre

Quant a !a guerre. il est plaisant à considérer par combien de vaines occasions elle est agitée et par combien légières occasions éteinte. toute l'Asie se perdit et se consomma en guerre pour le maquerelage de Paris.
Montaigne (Essais, livre II, chap. Xll)

- Attends-moi, Grangibus. héla Boulot, ses livres et ses cahiers sous le bras.
- Grouille-toi, alors, j'ai pas le temps de cotainer, moi !
- Y a du neuf ?
- Ça se pourrait !
- Quoi ?
- Viens toujours !
Et Boulot ayant rejoint les deux Gibus, ses camarades de classe, tous trois continuèrent à marcher côte à côte dans la direction de la maison commune.
C'était un matin d'octobre. Un ciel tourmenté de gros nuages gris limitait l'horizon aux collines prochaines et rendait la campagne mélancolique. Les pruniers étaient nus, les pommiers étaient jaunes, les feuilles de noyer tombaient en une sorte de vol plané, large et lent d'abord, qui s'accentuait d'un seul coup comme un plongeon d'épervier dès que l'angle de chute devenait moins obtus. L'air était humide et tiède. Des ondes de vent couraient par intervalles. Le ronflement monotone des batteuses donnait sa note sourde qui se prolongeait de temps à autre, quand la gerbe était dévorée, en une plainte lugubre comme un sanglot désespéré d'agonie ou un vagissement douloureux.
L'été venait de finir et l'automne naissait.

Publié le 14 octobre 2010

Indémodable et plein de fantaisie, ce livre se lit comme une épopée formidable. rabelaisienne en diable, cette histoire est un peu la somme de toutes nos enfances réunies avec son lot de chagrins, rires et humiliations. Le portrait des parents est saisissant au possible (voir les séances de correction administrées par des pères idiots ou violents !)

Je n'aime pas les guerres

Publié le 25 janvier 2009

Si le film a révélé un cinéaste hors pair, ainsi que des acteurs-enfants sympathiques et spontanés à l'époque (1959), je déteste, pour ma part, cette histoire. elle est sans doute réaliste. mais tellement "vulgaire" et inintéressante, somme toute. Aucune leçon à en tirer. Un mauvais exemple pour nos enfants. Elle évoque des rapports peu pacifiques, des querelles racistes. De cet esprit de clan au sectarisme qu'on condamne actuellement et qu'on punit même, il n'y qu'un pas. Arrière, esprits agitateurs, arrière. On s'étonne qu'il y ait des guerres partout, dans le monde. L'humiliation est à proscrire dans nos relations, TOTALEMENT ANTI-PEDAGOGIQUE. Merci de m'avoir lue. Musisa

Caractéristiques

Date de parution janvier 2008 Auteur Louis Pergaud Editeur Gallimard jeunesse EAN 9782070617104 Collection Folio Junior, numéro 436 Illustration Illustrations noir et blanc ISBN 2070617106 Format 13cm x 18cm Nombre de pages 352

  • Auteur Louis Pergaud
  • Editeur Gallimard jeunesse
  • Date de parution janvier 2008
  • Collection Folio Junior, numéro 436
  • EAN 9782070617104
  • Format 13cm x 18cm
  • ISBN 2070617106
  • Illustration Illustrations noir et blanc
  • Nombre de pages 352

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