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Le réalisateur britannique Christopher Nolan, auteur notamment "d'Interstellar", va mettre en scène "Dunkirk", sur la bataille de Dunkerque pendant la Seconde guerre mondiale, également connue sous son nom de code "Opération Dynamo". Le tournage devrait avoir lieu en partie en France sur les lieux des événements.

Christopher Nolan, l'un des grands noms d'Hollywood, auteur de deux films sur le super-héro Batman ("The Dark Knight") et du hit de science-fiction "Interstellar", "va réaliser "Dunkirk" d'après un scénario qu'il a lui-même écrit", a indiqué le 28 décembre le studio Warner dans un communiqué.

A la fois thriller et fresque historique

Il précise que les acteurs seront principalement "des inconnus qui doivent encore être sélectionnés" mais que des discussions sont en cours avec Mark Rylance ("Le pont des espions"), Kenneth Branagh ("Cendrillon", "Beaucoup de bruit pour rien", etc) et Tom Hardy ("The Revenant", "Mad Max Fury Road").

"Thriller et fresque historique à la fois, "Dunkirk" se déroule pendant la légendaire évacuation" de la ville du Nord par les forces alliées en mai-juin 1940, pendant qu'elles étaient encerclées par l'armée allemande, décrit le studio, qui distribuera le long-métrage dans le monde entier.

Repérages discrets

Le tournage "démarrera en mai dans beaucoup des lieux réels où ont eu lieu les événements" qui forment l'intrigue, poursuit Warner.

Plus tôt lundi, la société régionale de promotion des projets audiovisuels Pictanovo avait indiqué que des repérages en vue du film avaient été effectués "dans le plus grand secret" dans la région de Dunkerque. Selon le site d'informations sur le cinéma IMDBPro.com, le film doit sortir le 21 juillet 2017 et sera tourné en français et en anglais aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne et en France.Location de caméra plutot cool.

Vous ĂŞtes tentĂ©s par l’achat d’un drone. Ces engins filment des images de plus en plus belles et leur tarif se dĂ©mocratise peu Ă  peu… Mais ces outils ne sont pas des jouets. ils restent difficiles Ă  piloter. nĂ©cessitent de l’entraĂ®nement et ne peuvent pas voler partout. Voici quelques conseils si vous dĂ©cidez de franchir le pas.

1) Se former

De nombreux drones se pilotent avec deux outils. une grosse tĂ©lĂ©commande sur lequel on fixe un smartphone. Mais soyez prĂ©venus. rien n’est simple. Comptez au minimum quelques dizaines de minutes avant de rĂ©ussir Ă  faire voler votre drone. Le simple fait de dĂ©marrer les moteurs est complexe lorsqu’on n’a pas dĂ©cortiquĂ© le mode d’emploi. Le catalogue des bĂŞtises possibles est tellement vaste que cette lecture paraĂ®t indispensable. Il suffit par exemple de dĂ©sactiver le pilotage satellite par erreur et l’atterrissage devient un vrai challenge.

Avec un engin aussi coûteux, une bonne séance de formation est recommandée. Vous pouvez ainsi lire le livre de Frédéric Botton, Les drones de loisirs (éditions Eyrolles) ou notre article sur le pilotage du DJI Phantom 3. Surtout, regardez quelques vidéos de prise en main de votre drone sur Internet.
Les drones sont souvent imprĂ©visibles. Soyez prudents. progressez par petits pas, ne dĂ©collez pas lorsqu’un attroupement se forme autour de vous. Si vous avez des enfants, achetez des carènes pour protĂ©ger les hĂ©lices (20 euros). Les pales des drones sont fines et tournent Ă  10 000 tours /minute. Elles peuvent entailler profondĂ©ment un doigt ou un avant-bras. Plus le drone est lourd, plus ses moteurs sont puissants, plus il est dangereux.
Lorsqu’on investit dans un tel matĂ©riel, on n’a nulle envie de le dĂ©truire le premier week-end. Nous vous conseillons de vous prĂ©parer au pilotage avec un drone d’entraĂ®nement, de taille minuscule, qu’on peut faire voler dans un salon. Il vous permettra d’acquĂ©rir les bons rĂ©flexes. On trouve des microdrones comme le Hubsan X4 aux alentours de 50 euros. Ils rĂ©sistent beaucoup mieux aux chocs que leurs grands frères et leurs hĂ©lices sont quasi inoffensives.
Ces drones XS sont au final beaucoup plus difficiles Ă  maĂ®triser. Une fois domptĂ©s, vous serez prĂŞts Ă  prendre en main un drone XL. Avant de sortir avec votre drone, n’oubliez pas de vous renseigner sur les terrains oĂą le vol est autorisĂ©. Vous seriez Ă©tonnĂ©s du nombre d’aĂ©rodromes, d’hĂ©liports et de zones interdites en France .

2) Choisir son lieu de vol

La lĂ©gislation française est particulièrement stricte. les lieux les plus agrĂ©ables Ă  filmer sont presque tous interdits. Le vol est interdit au-delĂ  de 150 mètres d’altitude, car le drone entre dans l’espace aĂ©rien. Vous risqueriez essentiellement de croiser des hĂ©licoptères. Or pour des raisons Ă©videntes de sĂ©curitĂ©, drones et hĂ©licoptères doivent impĂ©rativement rester Ă  l’Ă©cart les uns des autres.

Toutes les grandes villes sont totalement interdites de vol, que ce soit dans les espaces privĂ©s ou publics. Les tribunaux ont condamnĂ© des dizaines de pilotes imprudents Ă  des amendes allant de 400 euros Ă  plusieurs milliers d’euros. Dans les petites villes. les banlieues et les villages, il est interdit de voler au-dessus des espaces publics, parcs inclus.
En revanche, on a le droit de voler au-dessus des espaces privĂ©s, Ă  condition d’avoir l’autorisation du propriĂ©taire. Dans son jardin ou dans celui d’un ami, par exemple. Mais si le terrain est petit, mieux vaut rester Ă  basse altitude et voler prudemment. Si les conditions mĂ©tĂ©o sont mauvaises, le risque est grand de dĂ©river hors zone.
Le vol au-dessus d’une personne ou près d’un rassemblement est prohibĂ©. Il faut garder une marge de sĂ©curitĂ© pour Ă©viter tout risque de collision. Le pilote est responsable des dommages matĂ©riels ou physiques provoquĂ©s par son drone.

Partout en France, des centaines de zones sont interdites. ce sont les grandes villes et leurs banlieues. Ce sont aussi les couloirs d’atterrissage et de dĂ©collage des avions, des hĂ©licoptères et des ULM. Ces zones sont dissĂ©minĂ©es en ville comme en campagne – vous pouvez consulter leur carte (cochez les cases annexe II et annexe I pour les visualiser ). Les zones totalement interdites sont en rouge sombre, les zones oĂą l’altitude est limitĂ©e sont renseignĂ©es dans d’autres couleurs. Cette carte n’est pas facile Ă  dĂ©chiffrer. mais il faut vous y plonger. Si un drone venait Ă  heurter le rĂ©acteur d’un avion au dĂ©collage, le pire pourrait arriver. A noter. le survol des zones militaires, des centrales nuclĂ©aires et des sites industriels sensibles est interdit aussi.

On peut obtenir des dĂ©rogations aux conditions mentionnĂ©es plus haut en prĂ©fecture. Mais ces dĂ©rogations ne sont accordĂ©es qu’aux titulaires d’un brevet de pilote de drone, et uniquement pour des activitĂ©s professionnelles. Tout vol Ă  motivation commerciale ou publicitaire requiert un brevet de pilote de drone.

3) Respecter les règles de sécurité et de respect de la vie privée

Le pilote ne doit jamais quitter son drone des yeux. Le drone ne doit jamais sortir de son champ de vision. Par extension, le vol de nuit est interdit.
Tout le monde a le droit de filmer avec son drone Ă  condition de respecter le droit Ă  l’image. Il est interdit de publier sur Internet des vidĂ©os de personnes reconnaissables ou de bâtiments protĂ©gĂ©s par la propriĂ©tĂ© intellectuelle. Si un passant vous demande de cesser de le filmer, vous devez respecter son choix.


Vendredi, 18 décembre 2015 12:00 MISE à JOUR Vendredi, 18 décembre 2015 12:00

Le cinĂ©aste quĂ©bĂ©cois Daniel Roby a vĂ©cu plusieurs «premières fois» en tournant Versailles. cette superproduction de 45 millions $ de Canal+. en France. première tĂ©lĂ©sĂ©rie, première distribution internationale et première corĂ©alisation. En entrevue au Journal quelques jours avant la prĂ©sentation du premier Ă©pisode en français Ă  Super Écran, en primeur nord-amĂ©ricaine, Daniel Roby raconte comment s’est dĂ©roulĂ©e son aventure royale.
Octobre 2014. Daniel Roby reçoit un appel d’Incendo, une boĂ®te quĂ©bĂ©coise qui coproduit Versailles avec Canal+, Capa Drama et Zodiak Fiction, trois boĂ®tes françaises. But du coup de fil: les producteurs du drame historique sur les premières annĂ©es du trĂ´ne de Louis XIV cherchent un rĂ©alisateur pour tourner les Ă©pisodes 8, 9 et 10, soit ceux qui boucleront la première saison.
Quelques jours après avoir envoyĂ© aux producteurs français ses deux plus rĂ©cents films, Louis Cyr (2013) et ­Funkytown (2011), Daniel Roby reçoit une rĂ©ponse: il est ­attendu en France au mois de novembre pour prĂ©parer le tournage des Ă©pisodes, qui dĂ©butera en janvier. «Ă‡a s’est fait très, très vite», se souvient le cinĂ©aste, metteur en scène et directeur de photographie.
Tournage en France
Une fois en France, pour Daniel Roby ­ c’est le moment de lire les scĂ©narios, rencontrer les techniciens, visiter le plateau, trouver de nouveaux lieux de tournage et prĂ©parer les costumes. Les premiers rĂ´les ayant dĂ©jĂ  Ă©tĂ© attribuĂ©s, il reste nĂ©anmoins quelques dĂ©cisions importantes Ă  prendre au sujet des personnages ­secondaires qui feront leur entrĂ©e en fin de saison.

Daniel Roby en compagnie du comédien George Blagden (Louis XIV) sur le plateau de tournage de Versailles.

«Quand tu rĂ©alises un projet qui ­t’appartient, tu as toutes les locations Ă  trouver, tous les personnages Ă  caster, tous les costumes Ă  choisir. Tout ça prend du temps. RĂ©aliser trois Ă©pisodes de Versailles. ça m’a permis de passer plus de temps Ă  trouver des idĂ©es de mise en scène», dit Daniel Roby.
Respecter l’histoire
Fin janvier, Daniel Roby donne ses premiers tours de manivelle. Il bĂ©nĂ©ficie de 12 jours de tournage par Ă©pisode. Ă€ Versailles, il tourne seulement les scènes extĂ©rieures devant le château puisque les intĂ©rieurs du monument ont tellement changĂ© au fil du temps qu’ils ne ressemblent plus du tout au dĂ©cor amĂ©nagĂ© par Louis XIV au 17e siècle. Ainsi, les appartements de quelques châteaux en pĂ©riphĂ©rie de Paris servent de parfaits substituts pour certaines sĂ©quences filmĂ©es entre quatre murs. Le reste est tournĂ© en studio .
Pour s’assurer de respecter chaque dĂ©tail historique, Daniel Roby retient les services d’un consultant. La lourdeur des protocoles de l’Ă©poque met parfois un frein aux envies du rĂ©alisateur. «Je devais faire approuver presque chaque nouvelle idĂ©e de mise en scène. Par exemple, on voulait tourner une scène pendant le dĂ®ner du roi. Mais on s’est rendu compte qu’il devait ĂŞtre accompagnĂ© de 15 personnes. On ne pouvait pas seulement improviser une mise en place et l’asseoir au coin du comptoir. Il y avait tout un dĂ©corum Ă  respecter. On a donc laissĂ© tomber.»
«On pouvait prendre des libertĂ©s, mais il fallait faire attention, poursuit Roby. Les Français connaissent leur histoire. Canal+ ne voulait pas ouvrir la porte aux critiques. DĂ©jĂ  qu’on tournait avec des acteurs anglophones. »
Sentiment d’urgence
Daniel Roby ne retournera pas derrière la camĂ©ra de Versailles pour rĂ©aliser la 2e saison du drame. Au printemps, il amorcera plutĂ´t le tournage de Gut Instinct. son premier film en anglais, qui mettra en vedette Josh Hartnett (Virgin Suicides ) dans le rĂ´le du ­journaliste d’enquĂŞte Victor Malarek.
«Gut Instinct devait ĂŞtre mon 2e film, après La peau blanche en 2004, confie le cinĂ©aste. J’ai souvent passĂ© trois ans, et mĂŞme plus, avant de pouvoir tourner mes longs mĂ©trages. Pour Versailles. c’Ă©tait un autre feeling. Un sentiment d’urgence d’embarquer dans un bateau dĂ©jĂ  en route, avec un Ă©quipage rodĂ©. C’Ă©tait agrĂ©able.»
Super Écran présente Versailles du 21 décembre au 25 décembre dès 21 h.

Les épisodes 7 et 8 de la saga sont tournés dans le studio du Buckinghamshire. La fiscalité britannique séduit Hollywood.

Au Royaume-Uni, Star Wars est une affaire d’Etat. En 2013, c’est le ministre des Finances lui-mĂŞme, George Osborne, qui fait l’annonce. le septième Ă©pisode sera tournĂ© dans les studios Pinewood, situĂ©s Ă  une trentaine de kilomètres Ă  l’Ouest de Londres. Plusieurs sabres lasers, offerts par Lucasfilm, sont conservĂ©s au ministère. L’arme mythique de Star Wars a Ă©tĂ© conçue dans les annĂ©es 1970 par un dĂ©corateur britannique. George Osborne, un fan dĂ©clarĂ© de la saga, les aurait bien rapportĂ©s chez lui mais la loi lui interdit d’accepter des cadeaux d’une valeur supĂ©rieure Ă  140 livres. Le huitième Ă©pisode sera lui aussi tournĂ© chez Pinewood Ă  partir de l’an prochain.

Le tournage du RĂ©veil de la Force a Ă©tĂ© entourĂ© du plus grand secret, comme tout ce qui concerne Star Wars. Tout juste sait-on que quinze scènes diffĂ©rentes des studios ont Ă©tĂ© utilisĂ©es, dont un rĂ©servoir d’eau, et que Harrison Ford s’y est cassĂ© la jambe en 2014 lorsque la porte de son vaisseau, le Faucon Millenium, s’est brutalement refermĂ©e sur lui. Le tournage s’est dĂ©roulĂ© entre mai et novembre l’an dernier. Il a permis Ă  Pinewood de publier un bĂ©nĂ©fice presque triplĂ© au cours du premier semestre de son exercice, pour un chiffre d’affaires de 38 millions de livres (53 millions d’euros). Le groupe valorisĂ© 245 millions de livres Ă  la Bourse de Londres a rĂ©cemment profitĂ© d’une autre superproduction, Spectre. Vingt-deux des 24 James Bond ont Ă©tĂ© tournĂ©s chez Pinewood.

Expansion internationale

Au total, plus de 2.000 films et 800 productions pour la tĂ©lĂ©vision ont utilisĂ© les studios du Buckinghamshire depuis leur crĂ©ation en 1936. Après un passage Ă  vide Ă  la fin du siècle dernier, Pinewood a renouĂ© avec la croissance et s’est lancĂ© dans une ambitieuse expansion internationale. Le groupe britannique possède des studios aux Etats-Unis, au Canada, en Malaisie, en RĂ©publique dominicaine et en Chine. Incapable de rĂ©pondre Ă  toutes les demandes, les studios ont annoncĂ© des investissements de 200 millions de livres permettant de doubler les capacitĂ©s de tournage d’ici quinze ans. La première phase des travaux, bouclĂ©e en juin 2016, permettra de tourner deux blockbusters de plus par an.

La productrice de Star Wars, Kathleen Kennedy, a vantĂ© le talent des artistes britanniques pour expliquer le choix de Pinewood. Mais ce n’est pas la seule raison. Les incitations fiscales, rĂ©cemment renforcĂ©es par George Osborne, sont allĂ©chantes. Les producteurs peuvent rĂ©cupĂ©rer jusqu’Ă  25 % de leurs coĂ»ts de tournage sous forme de crĂ©dit d’impĂ´t Ă  condition qu’au moins le quart de la production soit rĂ©alisĂ©e en Grande-Bretagne.

Vincent Collen
Correspondant Ă  Londres


Contribuez au réchauffement climatique et détruisant le Tunnel des Artisans. Armez-vous d'une pioche et attaquez-vous à l'édifice ainsi qu'aux artisans qui y travaillent.

GREENDER'S. Un jeu événement réalisé pour la COP21

Sortie du jeu le 09/11/15
Nous incarnons Mr Greender. Cet individu veut Ă  tout prix dĂ©truire le patrimoine culturel existant dans le monde. Sa principale motivation est d’augmenter le rĂ©chauffement climatique mais aussi Ă  la fois la souffrance des hommes. Pour cela, Mr Greender se rend aujourd’hui dans le douzième arrondissement de Paris, non loin de Bercy dans le Tunnel des Artisans. Son objectif est ici de dĂ©truire le plus possible cet Ă©difice Ă©cologique. En effet, le Tunnel des Artisans est le seul et dernier rĂ©frigĂ©rateur naturel de Paris, utilisant la pierre de taille depuis 1840 afin de rĂ©guler la tempĂ©rature aux alentours des 14°C tout au long de l’annĂ©e. C’est donc armĂ© de sa pioche que Mr Greender’s va s’attaquer Ă  cet Ă©difice ainsi qu’aux artisans qui y travaillent.
Télécharger le jeu:

GREENDER'S. A game built for the COP21

Out. 11.09.15
You are going to embody Mr Greender. This individual is bent on destroying the existing cultural heritage in the world. His main motivation is to increase global warming but also both the suffering of men. For this reason, Mr Greender leaves today in the twelfth arrondissement of Paris, near Bercy in the Tunnel Des Artisans. His objective is to destroy as much as possible this eco-friendly building. Indeed, the Tunnel Des Artisans is the last and only natural refrigerator in Paris, using stone since 1840 to regulate the temperature around 14 °C throughout the year. Armed with his pickaxe Mr Greender will tackle this building and the craftsmen who are working there.
Download the game for.


Ă€ Hollywood, les studios raffolent des films dont le concept tient en quelques mots. On imagine la rĂ©union au cours de laquelle Ridley Scott a prĂ©sentĂ© le projet Ă  la 20th Century Fox. “C’est la mĂŞme chose que Seul au monde avec Tom Hanks, mais sur Mars !” Car l’histoire raconte la lutte pour survivre de Mark Watney (l’acteur Matt Damon), un astronaute qui se retrouve seul sur Mars quand son Ă©quipage quitte prĂ©cipitamment la planète Ă  cause d’une Ă©norme tempĂŞte.

Un synopsis très simple, en effet. Et on comprend que le studio ait tout de suite accrochĂ© – tout comme le public d’ailleurs, puisque Seul sur Mars est d’ores et dĂ©jĂ  le plus gros succès commercial de la carrière du cinĂ©aste.

En s’attaquant Ă  cette adaptation du best-seller d’Andy Weir, Ridley Scott savait qu’il devrait recrĂ©er trois environnements particuliers. la Terre dans un futur proche, le vaisseau spatial, et la planète Mars. Comme pour ses films prĂ©cĂ©dents, il a fait appel Ă  Richard Stammers de MPC pour superviser les effets visuels. Les deux hommes collaborent depuis Robin des Bois en 2010. « Il y a environ 1100 plans Ă  effets visuels dans Seul sur Mars. explique Stammers. Je les ai rĂ©partis entre trois prestataires principaux. MPC (420 plans) pour les environnement martiens, Framestore (385 plans) pour les plans dans l’espace, et The Senate (185 plans) pour la Terre du futur. Les dĂ©lais Ă©taient très serrĂ©s. Ă  peine 24 semaines de post-production, alors que nous en avions eu 34 pour Prometheus . »

De la SF réaliste
Seul sur Mars. c’est de la « science fact », c’est-Ă -dire que tout est basĂ© sur la rĂ©alitĂ©. le vaisseau, l’habitat sur Mars, les vĂ©hicules, les scaphandres, etc. Seule la mĂ©ga-tempĂŞte du dĂ©but est irrĂ©aliste Ă  cause de la faible atmosphère martienne, Ă©gale Ă  un centième de l’atmosphère terrestre.

« Sur le plan visuel, c’Ă©tait bien plus simple Ă  gĂ©rer que Prometheus car nous avions des tonnes de rĂ©fĂ©rences dans tous les domaines. Par exemple, pour les plans de paysages martiens, nous savions exactement Ă  quoi ils devaient ressembler car nous avions les images rĂ©elles comme modèles. De mĂŞme, la conception du vaisseau Hermès, qui fait la navette entre la Terre et Mars, repose sur la technologie modulaire de la Station Spatiale Internationale. On y retrouve aussi les mĂŞmes panneaux solaires. Toutes ces rĂ©fĂ©rences rĂ©elles nous ont fait gagner un temps fou. Sur Prometheus. il avait fallu tout inventer. »

Pour les scènes dans l’espace. le choix de Framestore s’est imposĂ© comme une Ă©vidence. Le studio londonien a remportĂ© l’Oscar des meilleurs effets visuels pour Gravity . un film dont l’approche Ă©tait identique Ă  celle de Seul sur Mars. des images hyperrĂ©alistes avec une lumière crue unidirectionnelle, par opposition aux images fantaisistes des Star Wars et autres Star Trek oĂą la lumière vient de plusieurs directions Ă  la fois « pour faire joli ». « Les plans serrĂ©s sur le personnage dans l’espace ont Ă©tĂ© filmĂ©s sur fond vert ou noir avec un dĂ©cor reprĂ©sentant une petite partie de l’extĂ©rieur du vaisseau, prĂ©cise Stammers. L’acteur Ă©tait suspendu Ă  un système de câbles pilotĂ©s par ordinateur qui permettaient de simuler l’Ă©tat d’apesanteur. Il portait en outre un harnais en forme d’anneau autour de la taille grâce auquel nous pouvions le faire tourner sur lui-mĂŞme. Dans les plans larges, il s’agit d’une doublure entièrement numĂ©rique Ă©voluant dans un environnement lui aussi virtuel. Une approche qui avait très bien fonctionnĂ© sur Gravity . » Il est vrai que le scaphandre permet de faire passer bien des choses en masquant le visage du personnage et en limitant sa mobilitĂ©.

Quel look pour Mars ?
De son cĂ´tĂ©, MPC s’est concentrĂ©e sur la crĂ©ation des environnements martiens. L’Ă©quipe a commencĂ© par analyser toutes les photographies existantes sur la surface de la planète rouge. Le premier constat a Ă©tĂ© qu’il Ă©tait impossible d’en tirer une conclusion absolue sur la couleur du sable ou celle du ciel. chaque photographie prĂ©sentait des tons diffĂ©rents. « Ă€ cause du matĂ©riel de prise de vues, de l’objectif, de la lumière, etc. ces photos montraient toutes une version diffĂ©rente de Mars. Impossible de savoir laquelle Ă©tait la bonne… Notre première mission a donc consistĂ© Ă  faire le tri lĂ -dedans et Ă  dĂ©terminer quelles couleurs allaient ĂŞtre celles du film. Le choix s’est fait naturellement le jour oĂą nous avons trouvĂ© des photos qui correspondaient exactement au site de tournage que nous avions choisi. la vallĂ©e de Wadi Rum en Jordanie. Ă€ part la couleur du ciel, tout correspondait. le sable, la roche, etc. Nous avons donc dĂ©cidĂ© que ces photos particulières fourniraient la base du look de Mars dans le film, notamment sur le plan des couleurs. »

Les extĂ©rieurs martiens ont Ă©tĂ© tournĂ©s dans deux sites diffĂ©rents. Le premier se situait en Jordanie, dans une vallĂ©e qui servait de cadre Ă  la base martienne. C’est lĂ  qu’ont Ă©tĂ© filmĂ©s – pendant deux semaines – tous les plans larges sur la base avec le paysage martien autour, et ceux des diffĂ©rents voyages du Rover. L’Ă©quipe de MPC en a profitĂ© pour enregistrer le paysage en HDR Ă  360° Ă  des heures diffĂ©rentes de la journĂ©e. Ensuite, le dĂ©cor de la base a Ă©tĂ© reconstituĂ© Ă  l’identique sur un plateau de tournage en studio Ă  Budapest en Hongrie. Ce dĂ©cor a permis de filmer le reste des plans martiens dans de bien meilleures conditions que ce qui pouvait ĂŞtre fait dans le dĂ©sert jordanien.

En postproduction, MPC a prolongĂ© le dĂ©cor de studio en ajoutant le paysage jordanien Ă  l’arrière-plan. Au cours de cette opĂ©ration, le but n’Ă©tait pas de faire ressembler le composite final Ă  Mars, mais seulement aux images du vrai dĂ©sert. “Il fallait que les plans de studio soient absolument identiques Ă  ceux de Jordanie, qu’on ne voit pas la diffĂ©rence lorsqu’on passait de l’un Ă  l’autre. Nous savions que si nous parvenions Ă  faire passer nos images de studio pour des prises de vues dans le dĂ©sert jordanien, alors nous pouvions les faire passer pour Mars !”

Transformer la Jordanie en Planète Rouge
Une fois le dĂ©cor de studio transformĂ© en paysage jordanien photorĂ©aliste, l’Ă©quipe s’est attachĂ©e Ă  retoucher tous les plans, ceux de studio et ceux de Jordanie, afin de leur donner la touche martienne indispensable. Pour commencer, il a fallu effacer de l’image tous les buissons, il y en avait des centaines Ă  Wadi Rum. Ensuite, MPC a ajoutĂ© des rochers supplĂ©mentaires, des cratères de tailles diverses, des tourbillons de poussière animĂ©s en 3D, ainsi que des montagnes au loin. Une fois l’environnement modifiĂ©, il Ă©tait re-projetĂ© sur la gĂ©omĂ©trie du paysage original, puis intĂ©grĂ© Ă  l’arrière-plan des prises de vues.

Les changements sur le paysage n’Ă©taient pas tout ; restait encore Ă  effectuer la modification la plus importante, mais aussi la plus dĂ©licate : changer la couleur du ciel. En effet, le ciel de Mars n’est pas bleu, et c’est lĂ  la principale diffĂ©rence avec un paysage terrestre. Compte tenu des dĂ©lais, il Ă©tait impensable de devoir dĂ©tourer Ă  la main chaque Ă©lĂ©ment de dĂ©cor dans des centaines de plans. Il fallait une approche globale qui permette de « dĂ©-bleuir » le ciel en un seul clic, mais aussi les ombres et la brume atmosphĂ©rique… sans toucher au reste de l’image. Un dĂ©fi considĂ©rable auquel s’est attaquĂ© le dĂ©partement R&D de MPC. La solution. Un algorithme de filtrage couleurs intĂ©grĂ© dans Nuke et baptisĂ© « Earth to Mars ». Chaque pixel bleu a Ă©tĂ© repĂ©rĂ© et changĂ© en une couleur diffĂ©rente dĂ©finie par le graphiste. Le changement restait modifiable jusqu’au composite final. “Cet outil s’est avĂ©rĂ© tellement efficace que nous l’avons Ă©tendu Ă  la couleur verte pour une autre application. l’effacement des reflets du fond vert sur le dĂ©cor de studio – un processus en gĂ©nĂ©ral très fastidieux. Ça a fonctionnĂ© Ă  merveille !”

Mars en 3D relief
De tels paysages mĂ©ritent bien sĂ»r un rendu en relief. Les scènes tournĂ©es en studio l’ont Ă©tĂ© directement en 3D relief, ce qui n’a pas Ă©tĂ© toujours possible pour les scènes tournĂ©es en extĂ©rieur dans le Wadi Rum de Jordanie. 20th Century Fox a donc fait appel au spĂ©cialiste Prime Focus World (PFW) pour la conversion en 3D de 15 minutes du film, effectuĂ©e Ă  l'aide de leur workflow, composĂ© du logiciel propriĂ©taire View-D pour convertir 2D en 3D, et du logiciel de compositing Fusion Studio de Blackmagic Design.

Ayant déjà réalisé la conversion en 3D du film Gravity . l'équipe de PFW n'en était pas à son premier projet de science-fiction. L'équipe a dû convertir plus de 200 plans de Seul sur Mars en 3D, en veillant à bien souligner le sentiment de solitude du personnage principal. Elle a également dû les harmoniser avec le reste des séquences en relief du film, qui avaient été tournées en 3D native sur le plateau.

« Le stĂ©rĂ©ographe Gareth Daley et l'Ă©quipe ont Ă©tabli le rendu 3D natif sur le plateau pendant le tournage du film, dont la plupart des sĂ©quences ont Ă©tĂ© capturĂ©es en relief, explique Richard Baker, responsable de la 3D chez Prime Focus World. Ainsi, lorsque nous avons reçu les plans que nous devions convertir, notamment les sĂ©quences de paysages tournĂ©es en hĂ©licoptère qui n'avaient pas pu ĂŞtre capturĂ©es en stĂ©rĂ©o native, nous avions une rĂ©fĂ©rence et nous avons pu harmoniser nos conversions avec le reste du film. »

Afin d’assurer la cohĂ©rence de l’ensemble, l'Ă©quipe de PFW a crĂ©Ă© des effets de perspective pour crĂ©er une profondeur d’image plus vraisemblable. « Nous avons obtenu un rendu dans lequel l'arrière-plan, notamment les collines au loin, Ă©tait constituĂ© de multiples couches qui donnaient l'impression que les collines Ă©taient situĂ©es Ă  des dizaines de kilomètres les unes des autres, ajoute Baker. Nous voulions Ă©galement donner l'impression que le personnage principal Ă©tait seul sur cette planète et avons manipulĂ© la profondeur pour donner l'illusion qu'il Ă©tait entourĂ© d'un monde gigantesque. »

Comme pour le film Gravity. les techniciens de chez PFW ont dĂ» convertir les casques des combinaisons spatiales. des Ă©lĂ©ments dont l’extraction de la profondeur aurait Ă©tĂ© difficile Ă  cause de la rĂ©flexion et de la rĂ©fraction. En utilisant le visage et le casque en gĂ©omĂ©trie 3D fournis par la production, l'Ă©quipe londonienne de PFW a suivi le mouvement des scans du personnage sur les sĂ©quences originales. Elle a ensuite produit une carte de profondeur qui, associĂ©e Ă  la rotoscopie, a Ă©tĂ© convertie en 3D par View-D.

Un des dĂ©fis principaux pour crĂ©er le monde en relief de Seul sur Mars a Ă©tĂ© rĂ©solu grâce Ă  Fusion Studio. En effet, le logiciel a permis d'automatiser les outils du workflow View-D qui Ă©taient utilisĂ©s pour retravailler les plans rĂ©alisĂ©s par PFW. « Pour crĂ©er l’esthĂ©tique du film, Ridley a considĂ©rablement augmentĂ© la nettetĂ© des sĂ©quences après le tournage. lors du Digital Intermediate, explique Baker. Cette amĂ©lioration de la nettetĂ© a eu des consĂ©quences sur le contour des objets lors de la conversion. En gĂ©nĂ©ral, ces problèmes ne se remarquent pas sur les sĂ©quences originales, mais ils deviennent visibles sur les sĂ©quences retouchĂ©es. Pour y remĂ©dier, nous recevions les plans de nos techniciens en format EXR et nous y appliquions nos scripts Fusion pour rĂ©aliser un nouvel Ă©talonnage et les rendre plus nets. Je pouvais ainsi comparer les sĂ©quences originales fournies par le client avec les sĂ©quences nettes et Ă©talonnĂ©es du studio et identifier les contours Ă  retravailler. »

MalgrĂ© le bon accueil critique du film et son succès planĂ©taire, aussi bien PFW que Richard Stammers et son Ă©quipe VFX n’auront pas le temps de se reposer sur leurs lauriers. Ils sont dĂ©jĂ  Ă  pied d’Ĺ“uvre sur le prochain film de Ridley Scott, un certain… Alien – Paradise Lost !

Alain BIELIK, Octobre 2015
(Commentaires visuels. Paul Schmitt)
Spécialiste des effets spéciaux, Alain Bielik est le fondateur et rédacteur en chef de la revue S.F.X, bimestriel de référence publié depuis 24 ans. Il collabore également à plusieurs publications américaines, notamment sur Internet.

Pan, de Joe Wright, avec Hugh Jackman, Garrett Hedlund, Levi Miller.

Aline Bonetto a imaginé les lieux où Joe Wright a plongé Peter, son héros. Studio Ciné Live a visité le plateau de tournage de Pan en sa compagnie. La directrice artistique française raconte les secrets de son métier.

Le tournage de Pan, de Joe Wright, a eu lieu dans le plus grand studio d'Europe. Et pour cause. avant d'abriter des décors de cinéma, le bâtiment servait à l'aviation britannique. C'est donc dans une ancienne usine de dirigeables, perdue au milieu de la campagne anglaise, que le cinéaste Joe Wright a planté le QG de son film qui revisite le mythe de Peter Pan.
Les décors sont impressionnants. Par leur grandeur, d'abord. Ils témoignent aussi d'une recherche du détail quasi maniaque. Bondissant d'un plateau à un autre, une jeune femme rousse s'assure que tout est prêt. Ici, elle vérifie un cordage sur un bateau de trente mètres de long. Là, elle serpente dans une véritable forêt qui embaume la sève. Aline Bonetto est la patronne et la tête pensante des lieux. Directrice artistique de Pan, elle a débuté comme décoratrice pour Jean-Pierre Jeunet et Marc Caro. L'ambiance années 1940 et les tons sépia de Delicatessen , le bric-à-brac cauchemardesque de La cité des enfants perdus, c'est elle.
Deux César plus tard, elle est toujours fidèle à Jeunet mais relève avec Pan un défi inédit: inventer un monde imaginaire. "C'est très compliqué de créer un univers qui n'existe pas, car c'est là qu'il faut être le plus crédible", avoue la jeune femme, en se hâtant vers la pièce qui lui sert de bureau. Entrer dans son cabinet de travail, c'est comme pénétrer le secret d'un laboratoire. Des dessins recouvrent les murs, des photos sont éparpillées sur les tables, des bouts de tissus sont punaisés ça et là et des maquettes occupent le milieu de la pièce. Des mois de recherche résumés dans 15m2.

Tous les décors construits en studio

"Le défi était de créer quelque chose d'unique, analyse la directrice artistique. J'ai donc refusé de me laisser influencer par des références à Peter Pan. films ou livres. Ma seule lecture était le roman originel de J.M. Barrie. une histoire sombre et profonde, très différente de ce qu'en ont retenu les gens."

Dans le film, le réalisateur Joe Wright donne vie à l'enfance de Peter Pan. Le jeune garçon est pensionnaire d'un orphelinat londonien où se déroulent d'étranges choses. Une nuit, il est enlevé par des pirates et jeté dans une mine où il affronte Barbe-Noire (Hugh Jackman à contre-emploi). Sa découverte d'un village peuplé de personnages fantastiques, Neverland, va le transformer.
Pour créer cet univers féerique, Aline Bonetto et Joe Wright ont fait un choix: construire tous les décors en studio et utiliser les effets spéciaux digitaux avec parcimonie. "Aujourd'hui, l'utilisation du numérique coûte aussi cher que la construction en dur. Nous ne nous sommes fixés aucune limite, la seule contrainte étant d'être raccord avec l'image de Peter Pan, le petit garçon qui ne veut pas grandir." Revue de détail par Aline Bonetto de quatre décors clé et du personnage joué par Hugh Jackman.

Les bâteaux volants

Warner Bros Entertainment

"Je me suis inspirée de galions du XVIIIe siècle. Venant du théâtre, Joe Wright voulait que ces trois bateaux, dont le plus grand fait 12m de large sur 30m de long, tanguent véritablement. Il a raison: pour y croire, il faut aussi que les voiles et les cordages bougent. Alors, grâce à un système de poulie, nous avons donné un léger mouvement proche du roulis de bateau. Ce mouvement réaliste ajoute à la fantaisie du film. C'est très important pour les acteurs. Le truc pour ne pas avoir l'air faux, c'est le sens du détail: le bon cordage, la bonne patine. Pour moi, le test ultime, c'est l'arrivée des techniciens. Si le décor est réaliste, ils vont taper dessus avec la main pour savoir si c'est du vrai."

L'orphelinat

2014 WARNER BROS. ENTERTAINMENT INC. AND RATPAC-DUNE ENTERTAINMENT LLC

"L'histoire débute dans un orphelinat pendant la Seconde Guerre mondiale. Je voulais éviter le cliché d'un lieu à la Dickens. Alors, nous nous sommes dit qu'il avait été bombardé et que les orphelins avaient été relogés dans une ancienne usine. Ce qui permet de jouer avec une ambiance plus glaçante et d'imaginer de grands espaces. L'autre logique qui nous a dirigés vers le bâtiment industriel, c'est l'action: des pirates arrivant par le ciel pour kidnapper des enfants, il était plus facile de les imaginer dans un univers de métal et de verre."

2014 WARNER BROS. ENTERTAINMENT INC. AND RATPAC-DUNE ENTERTAINMENT LLC

"Les enfants enlevés sont emmenés dans une mine, où ils sont forcés d'extraire de la poussière de fée. J'ai fait des recherches sur des mines d'or et de charbon. Il me fallait un gouffre large et très profond. Les peintures de Jérôme Bosch avec ses ambiances de fourmilières et la mine d'or de Serra Pelada, au Brésil, photographiée par Salgado m'ont beaucoup inspirée. Les mineurs y sont juchés sur des échelles de dix mètres. Une fois le décor construit, nous l'avons couvert d'une boue ocre afin de rendre le lieu monochrome: hommes et pierres ont la même couleur. Ça amplifie le côté terrifiant de cette séquence."

"Ni le réalisateur, ni moi ne voulions garder le cliché du village indien. Pour nous, Neverland symbolise toutes les cultures. On s'est inspiré des peuples primitifs. Au début, nous avions imaginé le village comme un nid géant accroché aux arbres. Je me suis référé aux peintures d'Escher. Pour les couleurs, j'ai été influencée par la fête Holi en Inde. C'est le décor le plus immense qu'on ait eu à construire. Le village est adossé à une forêt de véritables arbres. Du coup, à cause de l'arrosage, la nature a repris ses droits. Des araignées et des oiseaux et même des chauves-souris y ont fait leur nid."

Barbe-noire

Warner Bros Entertainment

"Nous avons créé un personnage inédit, très beau, élégant, drôle et bestial à la fois. Il est magnifiquement joué par Hugh Jackman. Avec lui aussi, on a mélangé les codes. Les pirates ont souvent des costumes improbables faits de récupération. Barbe-Noire est très masculin, très effrayant, mais il possède aussi des aspects féminins notamment dans ses perruques à la Marie-Antoinette qu'il porte avec beaucoup de panache, sans être ridicule."
Pan. de Joe Wright, avec Hugh Jackman, Garrett Hedlund, Levi Miller

Studio atypique aussi Ă  l'aise en animation qu'en documentaire, la sociĂ©tĂ© rennaise Vivement Lundi. a reçu le Cartoon Tribute du producteur de l'annĂ©e 2015 lors du Cartoon Forum qui s'est dĂ©roulĂ© Ă  Toulouse du 15 au 18 Septembre. HabituĂ©s des pitchs du Cartoon, les producteurs Jean-François Le Corre et Mathieu Courtois se sont fait remarquer avec des sĂ©ries originales pour la jeunesse. Pok § Moc prĂ©sentĂ©e avec Alphanim-Gaumont qui allie animation 2D et dĂ©cors en stop motion, La Science des soucis qui mĂŞle 2D, 3D et prises de vue rĂ©elle et la sĂ©rie cross mĂ©dia en stop motion Dimitri. Rencontre avec les producteurs.

D'où vient cette expertise à la fois en 2D, stop motion et prise de vue réelle ?

Depuis la création du studio, nous produisons des courts métrages d'animation et des documentaires. Ces univers se côtoyaient sans se mélanger. Avec Valse avec Bashir, l'animation est enfin sortie de son créneau pour enfants. Nous avons pu alors produire la collection Étranges affaires pour France 3 dans laquelle l'animation vient pallier le manque d'archives. Cette hybridation se retrouve dans le documentaire Moka-Malo qui raconte la saga de la première route du café entre la France et le Yémen.

Vous faîtes partie des rares studios à disposer en interne de telles compétences. L'hybridation est-elle votre marque de fabrique en animation ?

Au Cartoon Forum, nous avons prĂ©sentĂ© le spĂ©cial TV Le Quatuor Ă  cornes. un projet tout en 2D cartoon adaptĂ© des albums d'Yves Cotten. Le fait de disposer d’un studio 2D. d'ateliers de fabrication de marionnettes et d’un studio de tournage Ă©quipĂ© de plateaux numĂ©riques HD nous rend libres de nos choix et autonomes.

Comment abordez-vous le support web ?

Dimitri. notre première série web native, complète le spécial TV et la série en proposant des mini documentaires sur l'Afrique. L'univers de la série Le quatuor à cornes se découvre aussi sur le web via des petites comédies documentaires. Côté documentaire, nous avons produit en 2013, le web doc Dans les murs de la Casba h. Nous travaillons actuellement sur un projet transmédia sur la Guerre d'Espagne incluant une BD pour Futuropolis et un documentaire de 52 minutes pour France 3. Le web doc raconte la genèse de la BD (que nous ne produisons pas). Nous venons de créer cette année un poste de chargé de production pour le transmédia.

Vous ĂŞtes dĂ©jĂ  près d’1,5 million de spectateurs Ă  avoir dĂ©couvert le 4eme opus de Mad Max en France. On vous prĂ©sente aujourd’hui en images les diffĂ©rentes Ă©tapes du "relooking" du film.

Mad Max. Fury Road en fait des caisses. Fond vert, dĂ©cors naturels, rails de camĂ©ras ou dĂ©cors provisoires, nombreux sont les Ă©lĂ©ments Ă  disparaĂ®tre d’un film entre le moment du tournage et celui de sa sortie au cinĂ©ma. Et nombreux aussi sont les Ă©lĂ©ments rajoutĂ©s. dĂ©cors et figurants, vĂ©hicules, explosions, le tout en images de synthèse pour recrĂ©er l’univers imaginĂ© par le rĂ©alisateur. Le très attendu Mad Max Fury Road ne fait pas exception. Encore diffusĂ© dans les salles, il dĂ©voile aujourd’hui quelques-uns de ses petits secrets en images !

Mad Max Fury Road. Histoire d’une mĂ©tamorphose

Certaines images valent mieux qu’un long discours. TournĂ© en Australie et dans le dĂ©sert namibien, Mad Max Fury Road reprend tous les Ă©lĂ©ments caractĂ©ristiques de la franchise post-apo Mad Max. Ă©tendues arides, monstres mĂ©caniques, guerriers du dĂ©sert et gros flingues rafistolĂ©s. Un tel exploit ne se rĂ©alise pas seulement sur les plateaux de tournage. Le studio australien Iloura a travaillĂ© sur 1979 prises filmĂ©es Ă  l’aide de camĂ©ras numĂ©riques, pour intĂ©grer chaque Ă©lĂ©ment indispensable Ă  la crĂ©dibilitĂ© de l’univers du 4e Ă©pisode de Mad Max. Un travail de fourmi, auquel ses quelques clichĂ©s rendent efficacement hommage.

Un tournage difficile et Ă©prouvant pour les acteurs

Il a fallu attendre 17 ans pour que le 4e Ă©pisode de Mad Max voit enfin le jour. Cela n’aura pas Ă©tĂ© sans mal. entre la mort de l’acteur pressenti pour reprendre le rĂ´le de Mel Gibson (Heath Ledger. dĂ©cĂ©dĂ© en 2008), et les trombes d’eau qui se sont abattues sur le dĂ©sert australien (le transformant ainsi en une Oasis et obligeant toute l’Ă©quipe Ă  s’exiler vers la Namibie), rien n’Ă©tait gagnĂ© pour Fury Road. Une fois le tournage sur les bons rails, ce sont les acteurs qui ont dĂ» donner de leur personne. Le rĂ©alisateur voulait limiter au maximum les effets spĂ©ciaux et demandait donc frĂ©quemment aux stars du film des cascades rĂ©elles, dans des conditions extrĂŞmes. "Tu te retrouves sur des câbles avec peu d’habits, accrochĂ© Ă  un harnais, racontait l’acteur Tom Hardy au Mirror. Et dans une chaleur moite, il faut sauter, et essayer de rebondir en s’Ă©crasant sur du mĂ©tal, tous les jours durant six mois. J’ai eu l’impression d’ĂŞtre rouĂ© de coups. SĂ©rieusement, c’Ă©tait très dur.’ ’ Avec plus de 230 millions d’entrĂ©es Ă  l’Ă©chelle mondiale, c’est sĂ»r, Mad Max Fury Road n’a pas volĂ© son succès. Le site SpiOn a partagĂ© une vidĂ©o du making-of.
Le making-Of de Mad Max Fury Road

STUDIO BERCY

Londres 05/05/2015 14:24 (Par Etienne Jean de la PERLE)

Le septième chapitre de la guerre des Ă©toiles n’est pas encore sur les Ă©crans, mais voilĂ  que des infos sur le huitième sont dĂ©voilĂ©es. On sait que le tournage de Star Wars 8 se fera dans un studio britannique, et verra le jour en 2017.

C’est sur Twitter que l’annonce du tournage a Ă©tĂ© faite. George Osborne, chancelier et Ă©chiquier britannique, a en effet tweetĂ© ces quelques mots. « J'ai le plaisir de vous annoncer que #StarWarsVIII sera tournĂ© ici, au Royaume-Uni. » Ainsi, le tournage de Star Wars 8 se dĂ©roulera aux Pinewood Studios, soit au mĂŞme endroit que les prĂ©cĂ©dents volets de la saga.

Le tournage de Star Wars 8 dĂ©butera en 2016, pour une sortie en 2017. Aucun autre dĂ©tail n’a Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ©, ce qui est normal, vu que la production travaille encore sur le volet numĂ©ro 7, intitulĂ© Le RĂ©veil de la Force. En tout cas, une seule chose est sĂ»re, pendant les annĂ©es Ă  venir, on ne cessera pas d’entendre parler de la saga.

Le tournage de Star Wars 8 aura lieu Ă  Londres

Ce tournage est une bonne nouvelle pour les fans, mais aussi pour « l’industrie crĂ©ative britannique ». En effet, on apprend, toujours d’un tweet de George Osborne. que la production de Star Wars 8 devrait rapporter 1 million de livres. Ce n’est pas tout, le tournage et toute la rĂ©alisation de Star Wars 8 crĂ©eront près de 3000 emplois.

Il faut encore attendre 2 ans pour pouvoir visionner Star Wars 8 (en anglais). Le chapitre 7, quant Ă  lui, sera sur les Ă©crans avant la fin de cette annĂ©e. Autrement dit, il y a de quoi s’armer de patience…

Senlis hors concours, avec 93 tournages. Dont le dramatique IP5 . de Jean-Jacques Beinex. Yves Montand y succombait d’une crise cardiaque en 1991, Ă  l’intĂ©rieur des remparts. Les châteaux fascinent aussi les cinĂ©astes.
Celui des Condé, à Chantilly, a accueilli la plupart des 39 tournages dans la ville. Pour en citer deux. Le Jour le plus long (1962) et un James Bond, Dangereusement vôtre (1985). Les deux opus des Visiteurs (1993 et 1998) ont eu pour décor le château revisité de Viollet-le-Duc à Pierrefonds (19 tournages).
La martingale du 7e art dans l’Oise passe aussi par les palais de Compiègne (14 tournages), de Vineuil-Saint-Firmin (13), d’Ermenonville (11). Les Ă©tangs de Commelles Ă  Coye-la-ForĂŞt (11 tournages) et l’abbaye royale du Moncel Ă  Pontpoint (11) ferment le ban. 211 tournages dans ces huit communes. Le site internet L2TC. base d’information sur les sites de tournage, en recense plus de 300 dans 61 communes de l’Oise.

Ă€ un jet de Paris

Les qualitĂ©s pelliculaires du dĂ©partement sont d’autant plus recherchĂ©es qu’il se situe Ă  un jet de Paris.
GĂ©rard Depardieu tournant quelques scènes de <UN>Dream Team Ă  Sandricourt au sud de Beauvais (notre Ă©dition du 23 avril), rejoint tous les soirs ses pĂ©nates dans la capitale. Comme les gros bataillons de l’Ă©quipe que finance le producteur SĂ©bastien Fechner. La note des Ă -cĂ´tĂ©s – hĂ´tellerie, restauration, transports – s’en trouve singulièrement allĂ©gĂ©e.
Cet attrait ne date pas d’hier. CĹ“urs du monde de l’AmĂ©ricain D.W. Griffith, a Ă©tĂ© le premier film tournĂ© dans l’Oise en 1918, Ă  Compiègne et Ă  Senlis. L’Oise, studio Ă  ciel ouvert. pour reprendre l’expression du Guide Oise (Casterman, 1997, Ă©puisĂ©), a encore de belles sĂ©quences Ă  tourner. Comme celles de La Vache. aujourd’hui sur la D105 Ă  la sortie d’HĂ©nonville. Moteur. sur la route !

De nombreux livres édités sur le cinéma

L’histoire du cinĂ©ma dans l’Oise reste Ă  Ă©crire. Ce n’est pas la matière qui manque avec plus de 300 tournages. Ni les exemples d’autres dĂ©partements. Ainsi ont Ă©tĂ© publiĂ©s L'Indre au cinĂ©ma. lieux et rĂ©cits de tournage de GĂ©rard Coulon (2006), le Dictionnaire du CinĂ©ma dans le Gard de Bernard Bastide et Jacques Olivier Durand (1999), le CinĂ©ma et TĂ©lĂ©vision dans la Manche de Philippe Quevastre (2000) ou bien encore 100 ans de CinĂ©ma en PyrĂ©nĂ©es-Orientales. de Jean-NoĂ«l Grando (2010).
On peut Ă©largir la focale Ă  la Picardie. La Somme a accueilli des tournages dans 15 communes, l’Aisne dans 18 et l’Oise dans 61. L’exemple vient de Bretagne et CinĂ©ma de Jean-Pierre BerthomĂ© et GaĂ«l Naizet (1995), mais aussi de La Provence au cinĂ©ma de Jean-Jacques Jelot-Blanc (2011).
Quant Ă  Jean-Jacques Jelot-Blanc, auteur de Si Fontainebleau m'Ă©tait filmĂ©. (2008), il pourrait inspirer des ouvrages semblables. De nombreux monuments historiques de l’Oise ont servi de dĂ©cor au cinĂ©ma, Ă  commencer par le château des CondĂ© Ă  Chantilly. Location studio de tournage

Tourner en tout droit

La commune d’Amblainville a rĂ©cemment accueilli deux tournages. Le maire a-t-il dĂ» respecter des obligations particulières. « Pas grand chose. Il a fallu obtenir des autorisations pour bloquer une route pour le tournage de Braquo », explique JoĂ«l Vasquez, le maire. Pour Dream Team. rĂ©cemment tournĂ© dans le hameau de Sandricourt Ă  Amblainville, cela a Ă©tĂ© plus simple. « Le stade, on le leur a prĂŞtĂ© ».
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